Mata Hari
Kirigakure no sato

♠ Passeport Shinobi. ♠ Age : 20 ans Date et lieu de naissance : Mizu no kuni dans un village de pêcheur. Nindô : Puissance et maîtrise de soi. Village actuel : Kiri Rang : A voir Taille : 1m82 Couleur des yeux : Bleu clair tirant sur le gris. ♠ Psychologie. ♠ Téméraire Intelligente Courageuse Battante Orgueilleuse Violente Colérique Jalouse Beaucoup trop bonne... (xD)

Mes potraits
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Ambitieuse •••••
Vaillante •••••
Altruiste •••••
Vicieuse •••••
Cruelle •••••
Sensible •••••
Sereine •••••
Vaniteuse •••••
Haineuse •••••

Belle brune aguicheuse, Mata a tous les atouts pour plaire à ces messieurs les hommes qui ne se font pas prier pour reluquer les attributs de la belle jeune fille. Modèle exemplaire de la cambrure à en faire jalouser plus d'une, la belle est bien consciente de ce corps sur lequel les regards s'attardent pour la dévorer toute entière d'une manière qui l'irrite toujours au plus au point.
Elle porte fièrement les traits que lui a offert sa mère. La tête toujours haute, la poitrine et le menton relevé, elle observe le bas peuple d'une manière si imbue de sa personne qu'on la haïrait presque. Mata n'a pas le port des princesses mais celui des guerrières qui jamais ne pli sous la difficulté ou la douleur. Plus grande que la plupart des femmes, elle trône à pas loin d'un mètre quatre-vingt deux pour soixante-sept kilos de chair musculeuse prête à batailler corps et âme pour acquérir toujours plus de puissance. La jeune femme est une lionne qui fasse aux autres ne flanche jamais et est même prête à disputer la part du lion sans craindre de mourir, on obtient rien sans combattre c'est ainsi qu'elle voit la vie. D'ailleurs la belle n'a jamais rien obtenue sans combattre, aussi bien la reconnaissance de sa puissance, que celle de son intelligence et de son habileté au combat qui ne sont pas du uniquement au démon qu'elle porte dans ses entrailles bien au contraire.

Mata est du genre à peu se vêtir, privilégiant les habits qui n'entravent pas ses mouvements, elle laisse beaucoup apparaître de son corps et de sa peau. Aimant les tenues simples et efficaces, les robes de kunoichi son souvent coupées et fendues sur le côté jusqu'en haut de ses hanches, laissant ainsi ses jambes libres pour tous mouvements. Le blanc et le bleu s'avèrent être ses couleurs préférées mais cependant sa tenue traditionnelle de combat porte davantage les couleurs du démon de ses entrailles,du vert, du noir et un peu de rouge pour relever le tout. On pourrait presque croire qu'elle porte la carapace du démon sur ses épaules. C'est d'ailleurs dans cette tenue qu'on la reconnait le plus comme étant une guerrière de haut niveau dont la renommée ne tardera pas à rapidement se faire avec les années car il faut dire que pour l'instant la belle reste bien gardée dans les tréfonds du village de Kiri pour ne pas attiser l'envie de l'Akatsuki.
Si jamais vous croisez la jeune fille et que votre regard s'attarde trop sur elle ou qui ne lui sciait guère, prenez garde. Le beau félin que voilà ne tolère pas une oeillade de travers à son égard et se jettera sur vous pour votre plus grand malheur si vous n'êtes pas assez puissant pour repousser ses attaques toujours plus vicieuses les unes que les autres. Cependant grand bien vous en fasse si vous êtes puissant, alors vous vous amuserez de ses attaques peut-être trop théâtrales qui ne vous toucherons probablement pas mais le spectacle le plus affriolant restera sans doute la tendance étrange et incompréhensible de Mata qui ne peut s'empêcher, dans tous ses combats, de se retrouver à demi-nue lors des batailles et bien évidemment cela ne l'handicape nullement bien au contraire, l'handicap serait plutôt pour son adversaire à ce moment. Non pas qu'elle le cherche et qu'elle le fasse exprès, juste le destin qui s'acharne sur cette anecdote étonnante qui ponctue ses joutes...
Et suite à cela il y a bien des chances qu'on vous retrouve à lui faire du rentre dedans pour de nouveau vous retrouvez dans cette même position qui vous fera visionner ce corps de rêve suant de transpiration et de haine à votre égard. D'ailleurs vous aurez remarqué que sa peau est peinte d'un étrange tatouage brun qui sous l'humidité pourrait avoir tendance à s'effacer légèrement. La belle aimant peinturlurer son corps de henné afin d'y dessiner le symbole de la puissance, un long dragon aux griffes acérées et sur sa peau pâle et douce cela ne peut que lui donner une ampleur nouvelle. Il parcourt ses courbes agréables et court sur sa chair comme n'importe quelle main aimerait si plaire. Un véritable délice de volupté...

Difficile de nature, Mata n'a que très peu d'ami pour dire pas du tout. Elle n'aime pas s'entourer des autres et a davantage l'attitude d'une tigresse solitaire qui ne cherche rien d'autre qu'à étendre son territoire. La belle est obnubilée par la puissance et ce qu'elle apporte avec elle. Elle n'aime pas les regards pervers et de convoitises, elle voudrait qu'on la regarde avec crainte et peur, que lorsqu'on croise son regard froid et malfaisant les coeurs s'emballent non pas de désir mais d'instinct de survie.
La belle est mauvaise dans l'âme, une vrai peste qui provoque et qui rappelle toujours à ses homologues qu'ils ne sont pas de la même facture, en l’occurrence qu'elle possède une puissance cachée capable de dévorer nombre de shinobi. Oui, il faut bien se l'avouer, la jeune femme pète un peu plus haut que son cul mais elle le vaut bien. Dans son esprit il n'importe qu'une chose, sa propre personne, toutes les autres ne sont que des outils qu'elle n'hésiterait, sans aucun doute, pas à sacrifier si besoin se faisait dans une mission et c'est bien en sachant cela que la belle n'a été affecté à aucune équipe du village.
C'est d'ailleurs bien se caractère étrange, froid, distant et même cruel et exclusif qui la rend si désirable aux yeux des autres. Son aspect si inaccessible lui donne plus de valeur que n'importe qu'elle autre femme qui égalerait sa beauté. Le temps a creuser dans les sillages de son esprit des barrières si élevées que personne n'est encore parvenu à les égratigner, la muraille de chine elle-même ne représente qu'une simple barrière pour l'enclos des brebis par rapport à ce que la belle a construit autour d'elle. Vous connaissez le " ceci est mon espace vital " et bien celui de Mata est largement plus étendu que celui de la moyenne, à savoir qu'on ne l'approche pas à moins de deux mètres et demi ce qui représente donc à peu près la longueur de son bras couplé à sa hallebarde. Auquel cas, si vous dépassiez ces limites de sécurité, votre vie ne dépendrait plus que de son bon vouloir à cette belle peste que voilà.

Croire que Mata porte en sa poitrine un coeur gros et chaud serait une grotesque erreur, certes la belle possède bien un coeur mais pétrifier dans une roche si brute et acérée qu'il est totalement irréfléchi de vouloir sans approcher pour tenter de le tailler et faire apparaître le muscle puissant et délicat qui y est enfermé. Il est bon de savoir que sa cruauté et sa distance par rapport aux autres ne sont pas du qu'aux simples barrières qu'elle a élevé mais également au passé qu'elle traîne derrière elle et l'esprit que cela lui a forger. Mata est un démon doucereux qui porte un démon en son sein.
Alors n'approchez pas la lionne, elle vous arracherait un bras ou une jambe avant de finalement vous dévorer entièrement envoûtée par l'odeur de votre sang...

Et derrière tout ces défauts se cache cependant une femme droite aux valeurs certaines concernant son village. Mata est et restera un des shinobis de Kiri les plus fidèles au Mizukage actuel qui lui inspire respect et dignité tout comme Dou Haguro lui inspire un modèle parfait de puissance. Elle mettrait sa vie en danger sans hésitation pour sauver celle de ce dernier et combattrait férocement quiconque le jugerait comme inapte ou se soulèverait contre lui. Il est donc impensable de la voir un jour quitter le village de Kiri comme déserteuse ou même de la voir trahir le village d'une quelconque manière que ce soit et c'est bien pour cela que la belle fut choisie pour Sanbi par rapport à nombre d'autre ninja.

Et si un jour vous parvenez à vous lier d'amitié ou plutôt si vous parvenez à lui parler plusieurs d'affiler sans avoir envie de l'étrangler ou de la tuer pour son arrogance vous découvrirez une jeune femme dont le sourire ne perce que rarement ses lèvres et qui a de grandes tendances à se désinhiber avec un peu d'alcool, vous ne l'en trouverez que plus agréable car la belle a l'alcool rieur et non triste. Vous la saurez également bonne gourmande qui ne surveille absolument pas son régime alimentaire et qui se tape bien du poids qu'elle peut faire puisque son corps n'est fait que de muscles puissants et saillants qui ont bien besoin d'être nourris pour afficher un si beau éclat sous sa peau. Gare à vous, vous pourriez vous attendrir et vous prendre d'affection pour un être qui jamais ne vous en redonnerait.

Ce qui ne me tue pas me rend plus fort
Mon histoire.

Chapitre 1

Les prémices d'une vie inappropriée

Qui aurait prédit ce fabuleux destin de guerrière à cette enfant qu'on força tout d'abord dans les rangs des Geisha. Mata était une enfant de pêcheur, vendue par son père lorsque sa mère se mourait et qu'elle avait besoin de médicament, elle ne revit jamais le visage de cet immonde paternel. N'a-t-on pas honte d'oser ainsi offrir son enfant aux maisons closes en sachant pertinemment l'avenir qu'on leur réserve ? La mère de Mata avait déjà bien assez vécu pour offrir sa chance à sa petite fille. Quel père égoïste...

La petite fille docile au premier abord ne se laissa par la suite pas approcher. Prête à mordre et à en découdre avec ses gens qui la traitait comme un vulgaire morceau de viande. Les premières années de l'arrivée de Mata furent les plus difficiles que ces femmes qu'on appelait mère eurent à vivre pour maîtriser la gamine âgée de huit ans et qui était loin d'être douce et obéissante. Elle aurait même pu être apeurée mais non, ne lui importait que sa fierté de ne jamais faire ce qui ne lui plaisait pas.
Il fallut ruser et finalement taper fort là où ça faisait mal pour obtenir quelque chose d'elle, en l’occurrence la punition se faisait en place public devant la populace lorsqu'elle n'était pas obéissante. Hors l'humiliation public était une chose que l'enfant ne pouvait supporter, mais comment tenir tête à cinq femmes adultes lorsqu'on a même pas encore dépassé les dix ans... ? Et bien on ne résiste pas, on subit, on les maudit, on se maudit d'être aussi faible et on s'endurcie, on se promet plus de puissance et on se jure une vengeance...

C'est suite à ces maltraitances répétées, à coup de bâton de bambou contre son dos préalablement mouillé que Mata se fit plus docile devant ses mères qui ne voyaient en elle qu'un nouveau moyen d'augmenter les caisses de la maison. Elle se plia de force aux principes de ces dames et alla à l'école des Geisha, peut-être même une des meilleurs de tous le pays de l'eau. Elle apprit des Geisha qu'elles étaient des artistes à part entière qui savaient maîtriser leur corps et leur langue avec une habileté qui les rendait aimé dès qu'elles entraient dans une pièce. La présence d'une Geisha dans une pièce indiquait toujours qu'on se trouvait dans une fête de qualité où l'hôte savait très bien divertir ses invités.
Mata la voyait davantage comme des bouffons du Roi venus amusé la galerie par leur pitrerie... mais il fallait bien avouer que lorsqu'on les voyait toute peinte, habillée de somptueux kimono qui servait le thé avec aisance et beauté on ne pouvait que les observer sans rien. Elles étaient comme des poupées de porcelaine qu'on aurait aimé exposé dans une vitrine et jamais on se ne lassait de regarder leurs mouvements exemplaire en grâce et en douceur, c'était presque naturel à les voir ainsi s'activer, jouant des instruments, jonglant avec de magnifiques éventails, discutant sans jamais ennuyer qui que ce soit et servant aussi bien l'alcool que le thé avec une aisance qui leur permettait de ne même pas prendre la peine d'observer méticuleusement ce qu'elles faisaient.
Oui finalement les Geisha étaient des êtres artistiques à leur manière...

Chapitre 2

Un tournant salvateur

Etre une artiste... C'est sûrement ce qui motiva davantage Mata a écouter ses mères lui inculquer la grâce, l'élégance et la droiture des Geisha. Elle rêvait de reconnaissance, elle voulait être la meilleure dans ce qu'elle ferait et elle y mit beaucoup de son coeur suite à cela. On lui accorda enfin de sortir dehors peu longtemps mais juste assez pour qu'elle aille faire quelques dépenses avec le menu argent qu'on lui donnait quelques fois.
C'était la première fois qu'elle se retrouvait dehors sans être entourée de ses mères insupportables par leur caquètement incessant de bonnes femmes. Et fut également la première fois qu'elle croisait des enfants de son âge depuis qu'elle était arrivée à Kirigakure, en l’occurrence il s'agissait ici de jeune garçon de son âge ou à peine plus vieux qu'elle. Dans tous les cas Mata ne faisait pas ses douze ans et demi à l'époque, on lui en aurait donné facilement quinze. Elle était grande, avait un visage doux comme ceux des enfants mais mesurait déjà un mètre soixante-cinq presque et commençait déjà à avoir les courbes des femmes, sa puberté ne tardait pas à lui offrir le corps de rêve qui serait le sien plus tard.
Elle portait dans un petit mouchoir blanc les quelques pièces qu'on lui avait donné quelques minutes plus tôt. Et les garçons qui la fixèrent comprirent bien rapidement ce que contenait le petit mouchoir immaculé entre les mains de cette jeune fille qui ne semblait guère farouche... ils auraient de quoi manger un peu ce soir avec ce qu'il y avait dans ce mouchoir, ce serait comme voler son hochet à un bébé. Enfin en théorie bien sûr.

Ils faisaient à peu près tous sa taille et se fut le plus grand qui s'avança vers elle en premier pour tenter de lui attraper le mouchoir qu'elle tenait précieusement entre ses mains fines et délicates. Dans un mouvement habile elle déplaça à peine, juste assez pour que la main du jeune garçon ne s'arrête dans le vide, ne saisissant que de l'air entre ses doigts. Il fronça d'abord les sourcils avant de finalement lui parler d'une voix mielleuse sans grand succès malgré ses efforts.

" - Allez, donne moi ton mouchoir. Il a l'air cool. " Il lui offrit un sourire pour feindre une fausse gentillesse ou curiosité.

" - Va jouer aux billes plutôt. " Elle tenta alors de continuer son chemin pour se rendre chez le marchant de pain mais un des deux compagnons du jeune garçon lui barra la route, elle se tourna alors vers le pseudo chef. " Qu'est-ce que vous voulez...? " Elle avait l'air irritée et prête à mordre s'il s'approchait.

" - Bah ça! " Il montre alors du doigt le petit mouchoir blanc entre ses doigts.

Elle s'empresse alors de le ranger à l'intérieur de son kimono contre sa poitrine. " - Même pas en rêve. Donc maintenant dis à ton copain de me laisser passer. " Elle esquisse un mouvement sur le côté afin de continuer son chemin et un troisième individu entre dans l'équation. La jeune fille se retrouve alors encerclée et elle peut sentir la tension monter d'un cran.
Deux des jeunes garçons se jettent alors sur elle et lui attrape les bras tandis que le dernier s'approche d'elle et tente de glisser sa main à l'intérieur de son kimono pour récupérer le mouchoir. Cependant à peine approche t-il sa main que la belle sauvage le mord assez violemment pour qu'il recule vivement en se tenant la main avant de lui foutre une baffe et de la traiter de guenon. Prise de colère elle parvient alors à dégager un de ses bras et donne un coup de coude bien placé au niveau du nez du second garçon qui la tenait encore. L'os semble exploser sous le coup et il s'effondre à genoux par terre en tenant son nez ensanglanté, pleurant comme un enfant.
S'ensuit alors une bataille à coup de pied, de poing, de coude, de genoux contre la jeune fille qui tente de résister comme elle le peut, parvenant parfois à placer quelques coups douloureux par leur puissance de frappe qu'elle-même n'aurait pas imaginer pouvoir donner. Son kimono à moitié déchiré, elle leur fait toujours face, sa lèvre saignant légèrement la belle est parvenue à protéger son visage des coups qu'on lui assénait mais semble particulière éreintée. Son regard se perd alors un peu plus loin dans la rue où un étrange véhicule circule doucement et où elle aperçoit un regard qui captera toute son attention avant qu'elle ne se prenne finalement un nouveau coup derrière la tête qui la fait alors tomber au sol. Le jeune garçon s'approche alors d'elle pour tenter de lui prendre son mouchoir mais des passants interviennent enfin et sépare les enfants. Mata sera finalement ramener à son Okiya où on la punira d'avoir abîmer son corps alors qu'elle n'est encore qu'une simple Maiko et qu'elle n'est pas encore prête à vendre son mizuage qui elles l'espèrent toutes, leur apportera beaucoup d'argent.

Quelques semaines plus tard Mata avait récupéré et les bleus sur son corps n'étaient plus que des souvenirs. Elle était invitée avec une de ses mères à une soirée où il faudrait divertir les hauts dignitaires du pays de l'eau. Les mères avaient suggéré la jeune fille afin de commencer à la faire connaitre, selon elles, elle était promue à une renommée particulièrement étincelante et bien évidement elles en profiteraient toutes puisqu'elles étaient son unique famille.

Elle arriva en compagnie de sa mère et elles furent instantanément placées au niveau du Mizukage et de ses amis nobles. Il n'y avait aucune femmes si ce n'était les Geisha dans cette pièce. Le thé était servi gracieusement par sa mère qui servit tout d'abord les amis du Kage avant de finalement s'arrêter devant ce dernier et de jeter un regard vers Mata qui se trouvait derrière elle et restait des plus discrète comme une simple fleur décorative dans ce grand salon. Elle lui donna un léger coup au niveau de la cheville comme pour l'éveiller et lui parla doucement en lui tendant la théière.

" - Mata-chan, sers Takezawa-sama. "

Son coeur s'emballa alors, elle n'avait pas le droit à l'erreur et ça serait la première fois qu'elle servirait le thé à un aussi haut dignitaire. Attrapant ferment la théière, ses doigts fins et habiles n'eurent finalement pas de mal à remplir la tasse du seigneur des ninjas qui lui faisait face. Elle n'osa pas croiser son regard et n'observa que le kimono qui lui faisait face, en rougissant lorsque son regard tentait malgré son bon vouloir de remonter vers le visage de l'homme.

C'est suite à cet évènement si insignifiant soit-il que mata fut tiré de sa condition et envoyé à l'académie ninja. Elle sut plus tard qu'il s'agissait d'un ordre direct du Mizukage qui avait décelé en elle un potentiel qu'il avait bien l'intention de ne pas voir gâché. Il l'avait vu dans la rue combattre farouchement et maladroitement, il avait décelé que ses mains n'étaient pas faites pour ne tenir qu'une simple théière en porcelaine et il avait senti cette envie de réussir qui émanait de son âme toute entière.

Chapitre 3

L'enfant fidèle

Comme on pouvait s'en douter, le Mizukage ne s'était pas trompé sur les capacités de la jeune fille. Elle se révéla être une très bonne combattante et ce particulièrement au taijutsu. Déjà à quinze elle savait déjà pour qu'elle arme la belle était faite: une longue hallebarde ornée d'un dragon, la lame sortait de la bouche de ce dernier. Elle se révéla également être une adepte du suiton et pas des moindres puisqu'elle fut plus douée que la plupart de ses camarades dans cet élément, cependant elle ne semble pas être capable d'user de quoi que ce soit d'autre. Tout comme la jeune fille développa pendant son apprentissage un sens de la loyauté incroyable et une adoration particulière pour le Mizukage qui lui avait offert la vie dont elle rêvait. Elle devint un membre exemplaire, une kunoichi dont la fidélité n'était même plus à tester, elle aurait donné sa vie pour le dirigeant de Kiri et c'est d'ailleurs pour cela qu'on l'eu choisi ce jour particulier...

Le petit matin pointait le bout de son nez et elle avait été réveillé bien rapidement par une équipe de hauts gradés qui l'avaient littéralement sortis de son lit avec violence. Aujourd'hui était le jour J, on lui avait demandé quelques semaines plus tôt si elle était apte selon elle à recevoir Sanbi afin de servir Kiri. Le regard du Mizukage posé sur elle à ce moment lui avait irrémédiablement faire dire oui sans même réfléchir et à présent on l'emmenait vers ce nouveau destin qui ne pouvait lui promettre plus de puissance.
Le trajet fut des plus rapide et étrangement on ne l'autorisa pas à poser un pied à terre prétextant qu'il fallait qu'elle garde toutes ses forces lorsque Sanbi entrerait en elle, on la porta sur tout le chemin et ce pendant toute la nuit.
Lorsqu'ils arrivèrent enfin sur les lieux, le démon à trois queues était dans un piteux état mais encore assez féroce pour balayer nombre de ninja qui ne seraient pas expérimenté. Il restait un survivant sur lequel Mata posa des yeux craintifs et convoiteurs. Un jour elle aussi pourrait faire face à un tel démon... et ce jour était maintenant sans qu'elle ne le sache car être un jinchûriki n'était pas tâche facile.

Deux des ninjas spécialisés en fuuin la déposèrent sur une roche plate qui bordait le lac dans lequel Sanbi gisait dans une mare de sang qui n'était pas probablement pas uniquement le sien. Pendant ce temps quatre autres ninjas tentaient de maîtriser encore la bête tant bien que mal alors qu'elle se débattait toujours aussi farouchement, cependant elle n'avait plus aucune chance, elle serait ce sceller en mata qu'elle le veuille ou non.

Cependant la belle ne garde que peu de souvenirs de ce moment. Elle se souvient des paroles prononcées par les deux ninjas qui s'occupaient d'elle, des traits qui furent peint sur son corps et du temps considérable qu'il fut pour réussir à faire entrer Sanbi dans son corps. La bête résista de toutes ses forces si bien qu'elle entrait avec une lenteur excessive qui surpassait toutes les douleurs que la jeune fille avait pu subir jusqu'à aujourd'hui. Elle pouvait déjà comme sentir que sa chair se mêlait à celle du démon qui entrait lentement dans son ventre pour se mêler à elle comme jamais personne ne voudrait être mêlé à quelqu'un. Et ce n'est que par une volonté farouchement encrée qu'elle ne rejeta pas le bijuu qui dévorait ses entrailles minutes après minutes.
Puis finalement tout se stoppa net pendant quelques secondes. Sanbi était entré en elle et elle en avait le souffle coupé, elle ne devait pas le rejeter, elle devait l'accepter et pour cela l'image du Mizukage l'aida à sceller profondément la bête en son intérieur avant que finalement la douleur ne la submerge de nouveau et qu'elle ne perde connaissance d'un seul coup. Sanbi était scellé, Kiri avait une nouvelle arme de destruction massive cachée...

On la ramena au village et on lui accorda un repos modéré pour être certain que le démon ne profiterait pas de son état pour tenter de reprendre possession de son corps. La jeune fille de dix-sept qu'elle était fut accueilli comme un héros bénéfique à Kiri même si une certaine retenue s'installa d'elle-même, la méfiance régnant tant qu'elle n'aurait pas passé un cap sans qu'on puisse craindre que Sanbi ne s'échappe. Le plus difficile était passé, à présent elle pourrait pleinement profiter d'une réserve de puissance comme elle en avait toujours rêvé.

Chapitre 4

Réconfort...

Il s'agissait d'un jour funeste, la dépouille de Sôren H. Kaieda venait d'arriver au village qui se retrouvait dans le deuil d'un de ses meilleurs ninjas. On pu voir nombres de larmes sur les visages, nombres de fasciés déformés par la tristesse ou par la colère. L'heure n'était plus au bonheur ou aux réjouissances en tout jour, aujourd'hui était un deuil commun que chacun vivait à sa façon. Pour Mata qui n'appréciait que peu de gens cette mort venait tout de même serrer son coeur dans sa poitrine car elle savait que cette perte toucherait au plus profond de son être même s'il tenterait probablement de ne rien laisser paraître.
La belle participa d'ailleurs à cette soirée où l'homme commémorait la mort de son noble second. Elle avait été invité afin de distraire les convives d'une certaine manière, car il n'y avait que peu de femmes à cette soirée. L'élite des ninjas était présente, tous connaissait plus ou moins le shinobi mort au combat et s'en voyait affecté chacun à leur manière.

Durant cette fête étrange, l'alcool coula à flot et les rires se firent plus intense, oubliant la douleur qui les rongeait pendant quelques instants ils se laissèrent aller afin de décompresser de cette nouvelle des plus alarmantes pour le village car il faudrait trouver un nouveau second au Mizukage.
Mata quant à elle s'occupa d'un peu tout le monde, s'arrêtant devant Haguro elle lui servit un peu d'alcool et lui laissa une coupelle pleine lorsque leur regard se croisèrent. Elle ne vit en lui aucune once de tristesse et ne parvint même qu'à déceler de l'ennui profond pour cette cérémonie à laquelle il était obligé d'assister. Muets, ils ne s'adressèrent pas la parole, se regardant simplement, elle enviant son stoïcisme et sa nature qui le rendait étranger à n'importe quelle douleur d'ordre psychique. Elle aurait aimé pouvoir en faire autant. La jeune femme détourna finalement de lui se relevant pour s'approcher du Mizukage qui quitta finalement l'assemblé.

Sans plus attendre la jeune femme le suivit sans hésitation. Il entra dans une de ces chambres traditionnelle sur laquelle on ne trouvait qu'un tatami et où aucun futon n'était disposé; il s'y posa, restant silencieux son visage affichait un air grave. Mata se trouvait là, contre la porte coulissante de papier et l'observait sans parler. Elle entra alors, refermant la porte derrière elle tandis qu'il avait relevé le visage vers elle. Il s'apprêtait sûrement à parler mais la jeune fille se jeta doucement sur lui dans un mouvement habile, collant ses lèvres à celles de son supérieur et lui offrant un tendre baiser qui ne voulait que soulager son coeur meurtri de douleur.
Elle ne pouvait supporter son regard si empli de tristesse et à ce moment elle ne pensait plus qu'à lui offrir un peu de bonheur et de plaisir, lui faire oublier l'espace d'un instant ce qui rongeait son esprit et c'est sûrement ce qu'elle fit de mieux. Il l'aurait probablement repoussé s'il n'était sous les jougs de l'alcool et la jeune fille le savait bien, elle-même avait l'esprit embrumé par l'alcool et c'était sûrement la seule chose qui lui avait permis de se permettre de se jeter sur les lèvres du Mizukage, allant jusqu'à s'allonger sur lui tandis qu'ils entamaient une danse que l'on aurait pas imager l'homme s'autorisé vu l'âge de la belle.

Pour Mata la nuit fut longue et délicieuse mais également pleine de sens, elle lui avait offert ce que personne d'autre n'était parvenu à lui soustraire. Elle lui avait dévoilé des talents qu'on ne pouvait que soupçonner à son égard. Et même si tout cet évènement c'était passé dans des conditions étranges où l'alcool était le déclencheur de cette inhibition, la belle serait prête à recommencer encore et encore si tout se représentait de la même manière...

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