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 Vertue Cardinal, Setsuri

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AuteurMessage

▪ Satori Tojou no Taishi ▪≡ Suna no Nuke-Nin  ≡
Setsuri Hazu

Setsuri Hazu
▪ Satori Tojou no Taishi ▪
≡ Suna no Nuke-Nin ≡
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¤ Fiche Shinobi ¤
Expérience:
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Estimation grade : : Elite.

Vertue Cardinal, Setsuri Vide
MessageSujet: Vertue Cardinal, Setsuri   Vertue Cardinal, Setsuri EmptyMer 11 Aoû - 22:32

Hazu Setsuri
Ma faction.


Vertue Cardinal, Setsuri Avasetsu
      Passeport Shinobi.

    ♠ Age : 20 ans
    ♠ Date et lieu de naissance : 8 Juin, Suna
    ♠ Nindô : 'Implorer le pardon des dieux, car le courroux du cardinal sera la révérance suprême'.
    ♠ Village actuel : Nukenin pour rejoindre in rp ensuite Yume.
    ♠ Rang : Nukenin rang A ( rang 4 ) + Porteur Hiramekarei
    ♠ Taille :1m82
    ♠ Couleur des yeux : Noirs d'apparence, à la lumière du soleil, ils semblent être d'un rouge d'une rare obscurité.

      Psychologie.






Mes potraits
~


Ambitieux ; •••••
Vaillant ; ••••
Altruiste ; •••••
Vicieux ; •••••
Cruel ; •••••
Sensible; ••••
Serein; ••••
Vaniteux; •••••
Haineux; •••••

Spiritus : Prosternez vous devant le roi !

Les hommes, en voila des créatures bien insignifiantes… Tantôt souriant, tantôt brûlant de haine, ou encore plein de larmes. Vivre est le maître de mot de celui qui tend à aspirer à ce que sa vie soit inscrite dans le grand livre de l’existence, mais le cœur de l’homme n’est qu’une lueur illusoire qui se dissipe bien vite dans la quêter incroyable du bonheur suprême qu’ils se sont fixés. Mais folie et désespoir ne semblent qu’être la seule chose qui puisse supporter leur compagnie devant leur propre désillusion et leur destruction mutuelle. Dans le cristal d’or de la diversité des visages, les hommes ne rayonnent point, tâche absurde au milieu d’une robe de volupté. Mais semblait-il que l’espoir subsistait au firmament, car seule la volonté divine, celle d’un roi peut les guider sur le chemin de la rédemption.
L’auto suffisance des hommes est grotesque… Imbue de leur égoïsme et de leur diversité si inimaginable, ils ne brillent que par leur éternel absentéisme dans le cosmos de la grandeur, visant toutefois à l’effleurer de leurs doigts pourris par les pêchés. Ils sont sans cesse à la quête de leur propre réussite au détriment des autres, voulant écraser leur prochain, et même ceux qui leur sont des millions de fois supérieur. Mais hilare est celui qui se tient sur le trône de diamant de la grandeur face à ces vers qui tendent à défier les cieux. Bien heureux et fou est celui qui se dresse au sommet de tout ces êtres stupides, les dominant depuis sa cathédrale de puissance.
C’est là que se situe Setsuri, exemple parmi les exemples de ces créatures qui ont défiés l’autorité divine pour se hisser dans le sommet, et avec succès, ce qui était bien rare… Il est la dominance à l’état pur, figure de démon implacable abattant avec cruauté les maux les plus sombres des monarques les plus despotiques.

Setsuri est un être doté d’une vision plutôt manichéenne du monde, le séparant en deux catégorie, les ténèbres et la dive lumière. Toutefois, sa pure vision du manichéisme populaire s’arrête bel et bien là… Car pour lui, les ombres nuisibles du monde sont les idiots qui prétendaient être capable de s’hérisser en sauveur ou en conquérant au dessus de sa seule autorité… ce genre de personne représentait à ses yeux froids et cruel le mal en personne, les démons de l’enfer d’Hadès réincarnés dans la chaire dégoutante des hommes. La lumière quant à elle était celle qui émanait des êtres soumis à sa grandeur, ou qui voyait en sa force de caractère une voix inébranlable vers la suprématie. Avide et sournois, Setsuri n’existe que pour grappiller des parcelles de puissance de plus en plus énorme afin d’asseoir sa domination. Gouverner pour le simple plaisir ? Non, ce n’est pas là son but, les hommes étant bien trop dégoutants pour le mériter, la seule reconnaissance qu’il cherche et celle de la force, cherchant à imposer sa suprématie au niveau des forces et du pouvoir, voulant prouver au monde que même les dieux en qui les hommes croient ne sont pas suprême, mais que lui l’est. Mais puissance entraîne convoitise et désir, pour cela que Setsuri s’imagine très bien devoir régner sur les déchets humains pour faire en sorte qu’a jamais leurs yeux ne croisent plus l’étoile qu’il est, mais le toise avec la révérence qui lui est due. Révérez les dieux, vous n’aurez que le silence, révérez le, et dieu vous répondra.

L’amour… Une notion bien vague pour Setsuri, il la divise en plusieurs catégorie, deux exactement, celle que lui dicte sa pensée, et celle de la révérence. Pour la révérence, rien de bien compliquer, aimez le pour le dieu qu’il est, et dieu vous le rendra bien. Dieu aime ses sujets, c’est normal après tout, et un bon dieu punis sévèrement ceux qu’il gouverne si leur amour s’en trouve devenir nuisance face à sa majesté suprême. Toutefois, le véritable amour, Setsuri ne l’accordera qu’à la seule personne de sexe opposé capable d’affronter la divine providence qui l’entoure… Autrement, il avout avoir une certain affection pour les siens, sa famille, même si là encore, rien n’est sur…
Cruel de nature, il sera capable d’infliger les pires horreurs pour soumettre le malheureux se dressant contre lui.

Autrement, Setsuri ne confiera sa divine confiance à une personne inférieure à sa propre royauté. A moins de lui prouver une dévotion sans faille, vous ne serez à ses yeux qu’un déchet qu’on trouve de partout, un ver grouillant à la surface de la terre moisie par les mauvaises intentions. Ainsi, il ne percevra pas forcement les sentiments du cœur humain de façon directe, après tout, les vers ne sont pas censés exprimer des sentiments. Mais face à une personne digne de lui, il saura les lire et les interpréter, et ne pas les considérer immédiatement comme futiles… Toutefois, même un ver mérite sa place, celle de faire valoir de sa majesté qui n’hésitera pas à utiliser, puis jeter comme un malpropre le ver une fois que celui-ci aura sa date de péremption dépassée, autrement dit, qu’il ne servira plus à grand-chose.

Mis à part cela, la personnalité du roi est parfois pas aussi simple à cerner que les apparences le laisse présager… En effet, bien que d’une arrogance à en faire pâlir le plus grand des dieux, il essai de manière général à camoufler ses sentiments de telles façon que son visage reste désespérément lisse, n’affichant guère plus que de la suffisance ou de l’ignorance arrogante envers les autres. Il semble parfois même blasé de toute choses, mais il en reste un homme, qu’il le veuille ou non, et il saura se montrer courtois ou chaleureux quand la situation l’exige, mais n’espérez de grands élans d’émotion, ou vous serez très rapidement remis à votre place… Ver ou non.

Tremblez devant sa majesté… Le maître mot de sa pensée, car si jamais le blasphème envers sa divine personne devait devenir trop grand, la façade de calme affichée habituellement s’effriterait pour révéler aux yeux du monde le courroux d’un dieu agacé par la suffisance humaine, déchainant alors une colère sans nom. Il pense être le sauveur de l’existence elle-même, car son seul jugement sera celui capable d’imposer l’unité suprême devant la plus grande créature qui ait jamais existée…
Son but ultime ? Il est donc bien simple de le devenir, devenir dieu à la place des dieux, et obtenir le sacre de l’immortalité, car seul un immortel peut prétendre à dominer pour l’éternité toute entière les dieux.



Corpus : Admirez le visage de la monarchie divine !

L’éternité, un mot qui semble briller tel la flamme d’une ferveur incestueuse au cœur de tout être, un souhait à jamais erroné par les mauvaises intentions et la difficulté d’une quête parfois illusoire. Le corps d’un homme est aussi éphémère que la flamme suave qui éclaire le cœur de la perdition au fin fond des rêves les plus sombres qui soient… L’éternité est un rêve que toute vie caresse afin de pouvoir brûler plus encore qu’un soleil d’espoir perdu dans un ciel de ténèbres… Après tout, l’éternité est la due de ceux qui sont appelés les dieux… Le nom des dieux résonne à jamais dans le parchemin orchestral de la vie, comme une encre que l’on ne pouvait effacer. Un dieu se doit d’être immortel, possédant puissance et beauté éternelle, voila pourquoi Setsuri, tout comme une autre membre de sa famille, possède l’ardent désir d’être figé à jamais dans le temps, figure grotesque de narcissisme.

Mais le temps est temps, c’est pourquoi même lui voit avec une certaine colère le temps affecter son corps, en sachant pertinemment que cette dégénérescence finira par affecter sa propre puissance, finissant par le réduire à un vieillard incapable de se défendre face aux crocs de la destinée. Bien que sa beauté en elle-même n’est point sa principale motivation, il ne désire pas la voire se faner car elle serait le signe que même lui peut se voir vaincre par le temps. Dieu est grand, Dieu est tout puissant, Dieu est immortel, Dieu est une ode de beauté.

Bien que son corps ne soit pas sa principale priorité, il ne dénigrera jamais la beauté dont il fut doté à la naissance, signe manifeste qu’il avait l’étoffe de devenir un dieu. Son corps semble être l’osmose même de la perfection divine que recherchent les dieux dans leur grandeur absolue. Se tenant toujours avec une droiture exceptionnelle, sa prestance impériale qu’il affiche en permanence, une démarche digne et souveraine le plaçant clairement de part son attitude au dessus de toutes autres choses, bien qu’l puisse parfois paraître être nonchalant, simplement car les vers en face de provoquent en lui une profonde répulsion. De part une taille correcte et parfois imposante, il en impose immédiatement par un respect effroyable... une impression renforcé par un regard semblant vide, mais brillant d’une lueur sombre et néfaste, une lueur de lumineuse ténèbres transcendant les notions de normalité, il s’agit là des yeux d’un dieu… Rouge virant au noir, ils se démarquent étonnement du thème divino-angélique que l’homme suit. Même si le physique délicat, l’apparence parfois angélique de ce dieu humain semble le prédisposer à une fragilité étonnante, il s’agirait plutôt du contraire, car cette apparence est bien trompeuse, toute personne l’admirant de près s’en rendant bien vitre compte… Frêle au premier regard, son corps est pourtant bien bâtit, musculeux sans trop l’être, le juste milieu en somme. Il n’est donc pas la fleure fragile que certains pensent voir en lui au premier regard.

Cette harmonie délicate se répercute tout aussi sur son visage… Semblant être celui d’un enfant ayant pourtant murit prématurément, il semble fragile, mais les traits de cette face est aussi trompeuse que le reste, car ce qui le rend si lisse et imperméable et le manque d’émotions qu’affiche en général Setsuri, véritable mur d’arrogance et d’ignorance vis-à-vis des autres. Ve visage froid au teint blafard est couronné d’une toison de cheveux d’un blanc impur, possédant des reflets blonds ou verdoyants selon la façon dont la lumière s’y reflète, une curiosité bien étrange en effet. Mi longs, ils tombent sur ses épaules en une légère cascade prématurément coupée dans son élan… Sur son visage se dresse un nez court et que certain qualifient de parfait, des lèvres minces et claire. Le défaut de ce visage, la chose qu’il hait totalement et cherche à cacher derrière sa toison de cheveux, ses oreilles qu’il trouve trop petite. Le visage d’apparence froide et impénétrable est toutefois bien vite mis hors touche par ses yeux sombre, qui mettent facilement à jour les émotions de leurs porteurs, sa véritable nature de monstre narcissique et despotique, de dieu humain. Si tout chez lui semble doux et prêt à attirer l’adoration innocente d’autrui, les yeux quant à eux chassent les foules, les balayant d’une aura de malfaisance innée, imposante une sombre terreur chez ceux qui les croisent. Des yeux qui pourtant restent bien souvent inexpressifs, mais qui en disent tant quand ils s’animent enfin.

Bien que froid, ce corps sait s’acclimater à la situation donnée, et sachant dans de rares moments profiter de sa vie telle qu’elle est, Setsuri saura jouer de son charme pour amuser la galerie... bien que ce sera évidemment rare.

Au niveau vestimentaire, il se drape souvent de tenues aux couleurs froides, les seules couleurs selon lui capable de souligner la véritable énergie divine qu’il dégage en permanence des pores de sa peau. Se mariant parfaitement au teint pâle de sa peau afin de ne point la marquer plus encore, il s’en accommode ainsi parfaitement, rare sont les occasions où il daigne se vêtir avec des couleurs chaudes et chaleureuses, seulement pour les grandes occasions. Pour ses vêtements, les plus connus aux yeux des autres sont cette espèce de kimono blanc surmonté d’un haori blanc, ou cette tunique digne des rois qu’il porte telle un noble perdu dans un champ de ténèbres.

Dieu est grand, Dieu est tout puissant, Dieu est immortel, Dieu est une ode de beauté.
Dieu s’est penché sur vous et a daigner vous montrer son exceptionnelle apparence.





Ce qui ne me tue pas me rend plus fort
Mon histoire.



Historia : Dea !

Début, actuel, et fin… Tous sont des mots qui définissent le temps dans son édifice harmonieux à travers les cordes d’argents de la harpe de la vie. Début de tout, il définit l’éclosion d’une lueur faible et hurlante au cœur d’un linceul transparent d’innocence, bouclier pur et isolé face aux ténèbres abondantes de l’éternel. Actuel, démon sans cœur d’une vie qui s’écoule au fil de ses actions et de ses choix, et la fin de toute chose, la mort qui telle l’empreinte d’un fléau sème carnage et désespoir sur son passage, rompant avec allégresse les fils du destin. Bien que ces mots soient la définition même du cycle de la vie, l’éternité réunit les 3 en son sein pour former le cœur même de la reconnaissance infinie.

Mais éternel ou éphémère, aussi grand ou insignifiant soit la leur de vie qui pétrie de crainte naît en ce monde, tout commence par la naissance, tout, dieu ou mortel. Transcendant la chaire et l’esprit, c’est accompagné des hurlements de douleurs entrecoupés d’une joie singulière, que la vie éclot lors du rite de la naissance, parfaite symbiose de lumière et de ténèbres, dans la joie inébranlable de la vie donnée, et la souffrance mauvaise de cette action. C’est par une nuit sombre, au ciel recouvert d’un voile épais de ténèbres, où seule la lumière de la lune daignait bénir cet instinct particulier, que la naissance de Setsuri eut lieu, dans un concert de hurlements douloureux… Après tant d’efforts et de souffrance, l’enfant était enfin née… et c’est ici que commençait déjà les infortunes de l’enfant nouveau née, semblant mort née, le corps d’une maigreur à en faire pâlir un mort… Qui pourrait penser qu’un enfant dont la naissance avait commencée par sa propre mort pourrait par la suite devenir un dieu humain ? Nul ne pourrait le deviner, mais les dieux qu’il allait défier dans le futur avait décidé de lui apporter leur clémence, car à peine une minute plus tard, après un fort massage, le bébé poussait son premier hurlement. Le pêcheur divin était né. Après l’avoir prit dans ses bras, la mère soulagée de cet heureux miracle pouvait enfin poser ses yeux sur son enfant… Des yeux pétris des larmes de la joie renouvelée au sein de la terrible douleur qu’elle avait éprouvée. Elle put alors constater avec une certaine surprise que les yeux de son enfant étaient d’un noir étrange, un noir aux reflets sanglants, d’un rouge aussi écarlate que le sang baigné dans les ténèbres salutaires de la mort à son apogée, perdue dans les champs de batailles de la haine et de la folie humaine.lle passa une main tremblante et délicate sur le crâne de son enfant qui n’était couvert que de quelques cheveux d’un blond à la limite du blanc, mais dont certains reflets leurs donnaient l’impression d’être d’un vert d’une clarté affolante.

Se baissant sur sa femme, l’homme la serra dans ses bras, contemplant avec joie son enfant… On aurait dit le tableau d’une famille parfaite, dans un monde parfait, mais la justice divine envers les mortels étaient tout autre, et les ténèbres de la vie reprendraient bientôt leur cours dans le concert alarmant des hurlements désincarnés des pêchés humains dans leurs plus terrible appareil. Après quelques minutes à se tenir immobile, la mère endormie avec son enfant posé contre son cœur, le mari se releva, prenant avec délicatesse l’enfant des bras de sa mère, pour l’emmener voir ce qui allait être son nouveau monde, celui de sa vie et de sa destinée.



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Combien de temps avait passé depuis cette naissance ? Le temps, une chose bien étrange et merveilleuse, une ode chantée par la voix cristalline des anges d’outre tombe, clamant avec innocence, vertu et mauvaise foi la vérité absolue dans l’entrelacement des cœurs perdus. C’était comme une splendide rivière de diamants, une rivière sacré qui se perdait dans les confins de notre imagination, chantant les louanges de nos actes, de nos joies et de nos meurtrissures dans les confins de la création et de la fin destiné. C’est une rivière éclatante s’entrelaçant de façon à former le corps sublime de la déesse de l’éternité et de la création, se drapant d’un voile d’ébène couverts des paillettes de diamants, tels l’éclat céleste de la nuit terrifiante, brillant au firmament tels les lueurs subliminal des nombreuses vies qui brillent en elle. Une beauté inégalable qui semble se perdre dans une infinité de lumières tandis que l’éclat désinvolte d’un destin s’illumine ou s’éteint, comme les milles feux d’un rubis étoilé, symbole d’une vie naissante hurlant avec éclat son premier souffle de vie, ou d’une vie s’éteignant dans le remord ou le souffle apaisé d’une âme descendant rejoindre le flot des âmes dans les terres des sombres enfers. C’est le spectacle d’une existence sereine ou tourmentée qui se perd dans l’immensité du flot céleste, comme si il était perdu au plein milieu d’un désert dans lequel des milliers de flammes brûleraient à l’unisson, s’éteignant ou s’illuminant de plus belle au fils des âmes qui dansent autour de ce foyer de chaleur qu’est leur existence perdue ou vivante tels les paillons de nuit venant se brûler les ailes en cherchant la divine lueur de l’espoir enflammé.

Il est dit que peu importe la personne qui tend son cou vers la dive robe de satin dont se pare la reine Nyx dans son infini grandeur nocturne, il était impossible de ne point se sentir apaisé, comme si les maux de la vie semblaient s’envoler et se perdre ne serait-ce que momentanément dans le fleuve u temps, se noyant dans le firmament en attendant le moment de revenir avec force hanter le cœur illusoire de l’homme qui s’est jeté dans les bras vertueux de la contemplation. Il était nécessaire de penser à ce qui était plus grand que sois, en s’imaginant être bordé dans les vapeurs d’émeraude qu’émettait l’énergie infini des dieux, en espérant qu’ils daigneraient répondre à nos prières célestes, soulager les douleurs de nos cœurs et de nos corps, tandis que l’esprit vagué à la contemplation salutaire du ciel cristallin.
Peu importe l’homme ? Oui, qu’il soit enfant, adulte ou vieillard, tout être qu’il soit, il peut s’apaiser de sa destiné en contemplant le ciel. C’était aussi le cas de Setsuri. Enfant de constitution faible, il tentait toujours et en vain de braver ses démons, ses faiblesses afin de devenir celui qu’il rêvait d’être, l’homme qui protégerait sa mère, son père, et ses deux sœurs aînés des aléas du destin et des caprices de la vie. Transis de peur face à sa propre incapacité à grandir dans ce monde qu’il voulait fouler, il ne cessait de trembler et ruminer ses propres craintes, en proie à la sainte colère… Il avait beau n’avoir que 6 ans, il en était déjà d’une maturité incroyable, tel un adolescent d’une quinzaine d’année qui vivait seulement pour apprivoiser son envie de savoir, de connaissance et de philosophie, à tel point que l’on se demandait parfois qui était l’aîné dans cette famille. Tout jeune qu’il était, ses aspirations étaient bien étranges, il voulait tout savoir, tout connaître, et devenir le guide des agneaux perdus qui ne cessaient de se moquer de lui et de ses faiblesses incroyables, il voulait devenir le berger qui les guiderait sur la voie de la connaissance afin de ne point lui-même se perdre dans sa propre colère. Etait-ce seulement l’aveu de sa faiblesse mentale autant que physique, ou la force de caractère de celui voulant briser les chaînes du destin ? Il ne saurait y répondre, après tout, il n’était encore qu’un enfant.

Assis sur un banc, à l’extérieur de leur demeure, alors qu’il faisait nuit de puis peu, Setsuri laissait ses yeux aller à la contemplation de l’univers et du ciel, se demandant quelle était sa place et sa destiné en ces terres alors que son manque de force semblait le destiner à une vie misérable au sein d’un peuple guerrier ? Mais plus que tout, il était toujours autant émerveillé par la grandeur de ce ciel qui semblait former un bouclier impénétrable autour d’eux, tel la main de dieu qui semblait vouloir protéger ses brebis à tout jamais des agressions de l’inconnu. Admirant encore et toujours ce ciel tel un enfant qui le voyait pour la première fois, il n’entendit point les petits bruits de pas qui venaient vers lui… Alors que ceux-ci se faisaient proche, il sursauta et tourna enfin la tête pour voir arriver devant lui une de ses sœurs aînées. Il s’agissait de Ciel, sa sœur adorée qu’il voulait protéger autant que l’autre, plus distante et froide toutefois. Sa sœur le regarda avec des yeux curieux et malicieux avant de lâcher d’une voix douce et moqueuse :


-Encore en train de regarder le ciel ? Tu ne veux pas venir plutôt t’amuser un peu avec nous ?

Avec un sourire éclatant, l’enfant la regarda et lui dit :

-Qu’y-t-il de mal à regarder le ciel ? Il est si beau ! J’ai l’impression de pouvoir m’y perdre dedans si jamais j’y sautais !
-T’es vraiment bizarre….
-Je me demande parfois à quoi je sers, je ne suis qu’un enfant inutile… Toi au moins ‘es forte ! J’ai envie de maudire ceux qui m’ont rendu si faible, ceux que certains appellent dieux ou je ne sais pas quoi.


S’asseyant à ses côtés, elle passa son bras autour de son cou avant de lui répondre moqueuse :

-Pourquoi tu penses à ca ? On dirait un vieux ! Regardes plutôt le ciel et tais-toi alors !

Détournant ses yeux d’elle, il les reposa vers l’astre lunaire et les milliers d’étoiles qui brillaient comme autant de vie perdus dans la rivière de la vie, laissant ses yeux d’enfants enfin divaguer à des occupations d’enfants. C’était encore l’innocence de l’enfance.



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Le temps continua ainsi à défiler, entre joies et souffrances, lumière et ténèbres, des notions bien étranges quand on en connait la réelle définition, synonyme de division au sein même des cœurs déchaînés de l’humanité…. Setsuri avait à présent 11 ans, et était devenu un jeune Genin du village de Suna. Encore jeune il était, mais c’était ses exceptionnelles qualités mentales qui lui valurent d’accéder à ce titre, et ce malgré ses faiblesses physiques qui ne furent jamais réellement consolidés. Alors que ses camarades arrivaient déjà à réaliser des jutsus de combat, des techniques élémentaires ou à se battre au corps à corps, lui était encore bien incapable de tenir correctement un kunai, et encore moins capable de se battre avec un autre sans trébucher tout les 5 pas. Risée de ses camarades, il n’avait réussis toutefois à devenir Genin que d’extrême justesse… Mais ses professeurs eux restaient optimistes, même si il semblait faible et dénué de tous talents pour le combat, son incroyable intelligence elle semblait être parfaite pour en faire un tacticien hors pair tel qu’il devenait rare d’en trouver.
Un jour comme les autres se dressait dans le voile cristallin de la toile d’argent de la tisserande du temps. Un soleil clément et timide ne daignait se montrer que très brièvement à travers l’épaisse couche de nuage grisonnant qui envahissait peu à peu le ciel en un linceul sinistre, comme si la voute céleste remplissait son âtre d’un velours léger avant de s’y reposer dans sa clarté céleste.
Setsuri venait de recevoir sa première mission en tant que Genin, une mission plutôt tranquille à vrai dire, ce était évident, un Genin n’étant guère habilité à vivre une folle aventure de part son manque d’expérience notoire.
En effet, depuis certains temps de nombreux cadavres de créatures aquatiques, aussi bien de vulgaires poissons ou des êtres amphibies remontaient le courant de maigre ruisseau qui parcourait le village de Suna, et venait donc alimenter le puits du village. La rivière était donc infecté de cadavres de poissons, et il devait se rendre sur les lieux afin d’y prélever un échantillon d’eau, probablement pour analyse. Mais il devait d’abord aller à l’hôpital afin d’y quémander le flacon qui aller servir aux prélèvements.

Setsuri n’y était venu qu’une seule fois auparavant, afin de quémander des médicaments pour lui-même et sa sœur aînée, Hana. Tout deux étaient faibles et n’avaient régulièrement besoin de traitements afin de les tenir en état convenable, surtout lui qui pendant de longues années avait souffert d’un tel était de faiblesse qu’il du rester des mois couchés dans son lit sans pouvoir aller admirer de ses propres yeux la beauté du monde, un véritable cauchemar quand l’on était qu’un enfant innocent.
C’est donc avec cet ordre de mission en main qu’il avançait le long des rues miteuse du quartier pauvre de Suna… En effet, ce n’était pas à l’hôpital principal qu’il se rendait, mais à celui le plus pauvre du village qui ne venait en aide qu’aux miséreux perdus dans ces bas quartiers. La plupart des bâtiments n’étaient que des ruines et ceux qui tenaient encore debout étaient guère moins pitoyables avec leurs murs lézardés de toutes parts. Après de longues minutes à se balader des les rues sinueuses avec les armadas de mendiants et de marchands puérils qui n’étaient qu’a deux cheveux de se livrer bataille au corps à corps, il pressa le pas afin d’arriver devant l’hôpital de fortune qui se devait d’analyser els eaux stagnantes.
A peine fus-il entré qu’un médecin lui tombait dessus afin de lui tendre un flacon de verre brut… Le flacon pour prélever l’eau qu’il fallait aller chercher. Il fit alors demi-tour et pris la direction de la rivière. C’est alors que dans le ciel les nuages chassés par le soleil laissèrent le monde se faire baigner par l’éclatante chaleur des rayons du soleil. Ce magnifique éclat commençait à éclairer la clairière dans laquelle il se trouvait, à côté la petite rivière, un endroit incroyable dans ce désert, car il était le seul et unique lieu où ma végétation avait réussie à pousser dans ces conditions arides.… Sur les feuilles des végétaux, de lourdes gouttes d’eaux scintillaient de milles éclats, offrant à ses yeux un délice de beauté et de couleurs, certaines gouttes transcendant la lumière tel des prismes.
Mais ce raffiné spectacle laissait alors place à un tout autre spectacle… Une œuvre mortuaire… Naturelle ou non ? Il n’en avait aucune idée, mais les cadavres de ces poissons flottant à la surface de l’eau gâchaient cette fresque naturelle éclatante si rare dans les environs de Suna qui n’offraient que des scènes désertes et mortes de vie. S’approchant de bord de l’eau, il déboucha le flacon et se pencha sur l’eau en essayant de regarder de plus près le corps d’un poisson mort sans pour autant y discerner quoique ce soit d’utile….
Puis, après avoir réalisé son précieux prélèvement, il retourna en ville pour y apporter la rançon de sa mission. Heureux comme pas deux, il était fier d’avoir enfin réussis quelque chose de convenable, même si ce genre de missions n’avait rien de bien glorieux. Epuisé de cette marche, il arriva enfin à l’hôpital pour y déposer le prélèvement, et repartir chez lui afin d’y quérir un repos bien mérité.
Mais il ne se doutait guère de ce qui allait lui arriver le soir même.
En effet, à peine fut-il rentré, déambulant dans les couloirs de sa demeure afin d’aller raconter à son père son exploit du jour, il entendit alors des murmures provenir du bureau de son géniteur. Se penchant devant la porte légèrement ouverte, il put entendre la voix d’un de ses instructeurs, parlant ouvertement avec son père de ce qui semblait être de lui….


-Ecoutez, nous ne pouvons garantir la survie de votre fils, la vie d’un ninja est difficile, et savoir manier habilement son cerveau n’est pas la seule chose requise. Avouez le une bonne fois pour toute, il est un incapable fini, il n’a aucune aptitude et ne fera rien de bon à part creuser tout seul sa tombe si cela continu… Je vous conseil vivement de tout faire pour qu’il abandonne la voix du ninja.
-Mais… Pourtant il est Genin non ? C’est qu’il a réussi.
-Cessez de vous méprendre, un bon à rien pareil, ce n’était probablement que de la pitié qu’eurent les évaluateurs pour lui donner ce grade.


On dit que la peine d’un cœur est semblable au verre de cristal tombant du sommet d’une étagère pour se briser dans un éclat discordant sur le sol de pierre. C’était dans l’état dans lequel se trouvait le jeune Setsuri en ce moment même, son petit cœur d’enfant venant de se briser dans une esquisse grotesque de douleur et de refus de sois même. Oubliant comme par miracle sa fatigue, et courant à travers les couloirs, il ne pensait qu’à une chose, fuir loin de cet endroit pour trouver le lieu de son repos éternel.
Devant lui apparut au détour d’un couloir sa sœur, Ciel…


-Salut ! Comment s’est….

Mais elle n’eut guère le temps de finir sa phrase, voyant alors son frère passer devant elle, des larmes s’écoulant dans son sillage comme des perles de cristal.
Combien de temps passa ? Il l’ignorait, mais il avait réussis à se traîner jusque dans le désert, et y marchait péniblement depuis des heures, un sourire sombre et fou sur son visage. Que pouvait-il se passer dans sa petite tête d’enfant à ce moment là ? Il n’y avait que mépris et colère, paroles blasphématoires qui maudissaient les dieux de lui avoir accordé la vie et un destin aussi misérable. En ce moment, il ne désirait qu’une chose, être lui-même un être supérieur que plus jamais personne n’oserait regarder de haut… Un être dont la vie vaudrait la peine d’être vécue.
Des heures dans un désert était une chose affreuse, surtout lorsque celui-ci devenait un endroit d’un froid phénoménale à la nuit tombé. Puis, il s’écroula, un sourire apaisé au visage, attendant avec impatience que les bras décharnés de la mort viennent enfin l’emporter dans un lieu où plus jamais il ne souffrira. Mais il n’avait alors point vue l’ombre qui s’approchait de lui, homme recouvert d’un épais manteau en lambeaux et d’une cagoule, le camouflant totalement… Homme qui le souleva dans ses bras, et prit le chemin du village le plus proche, Suna. Son destin n’était pas encore de mourir, ainsi en avaient décidés une nouvelle fois les dieux.




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Douleur, peine et désespoir. Le corps transi de terreur et de souffrance, bouillonnant dans sa propre peine, sa propre déchéance lorsque les lames du destin tragique viennent s’abattre sur lui comme une pluie de métal tranchant, comme si les flèches de milliers d’archers divins venaient d’être tirés du ciel même. C’est la douleur même du cœur qui résonne comme une complainte sinistre dans la peine infligée par des mots ou des actes aussi terribles que les blasphèmes que les hommes proféraient chaque jour qui passent envers les autres, envers la vie, le monde et toute chose juste pour satisfaire leurs égos sans borne. La peine du l’âme était la triste complainte de sa propre déchéance, le désespoir qu’elle ressentait face à sa propre tragédie, destin immuable qui semblait la condamner à se noyer dans les précipices sans fond de la culpabilité et de la solitude éternelle, comme si rien au monde, ou dans le cosmos tout entier ne pouvait s’accorder à elle de façon à rompre la discordance des notes tristes qu’elle produisait en faisant vibrer les cordes de son esprit. C’est comme si les larmes de cristal du chagrin le plus insondable qui soit se mettait à couler avec une telle abondance qu’il parviendrait à remplir en quelques heures seulement le désert de la déchéance, cuvette creuse emplie de sentiments bouillonnant et refermés sur eux même, comme si un puissant sceau les retenait prisonniers à jamais en ces lieux, mais que celui-ci volait en éclat devant la force des larmes de chagrin qui s’abattait sur lui.

Recourbé sur lui-même, nageant dans sa propre peine, pensant alors qu’il avait probablement trouvé la délivrance suprême, celle de pouvoir reposer à jamais aux côtés des dieux qui l’avaient condamnés à ce monde de souffrance, quelle fut sa triste surprise de se voir alors bordé de draps d’un blanc immaculé dans un des nombreux lits des nombreuses chambres que comportait l’hôpital principal de Suna. Ce n’est qu’à ce moment là qu’une véritable haine le submergea, pourquoi devait-il encore vivre si ce n’était que pour subir humiliation, opprobres et déshonneur ? Les dieux allaient-ils encore longtemps continuer à s ‘amuser de sa souffrance et de ses peines, quand allaient-ils en avoir assez de ce drame grotesque ?! Se redressant des plus péniblement sur son lit, le jeune Setsuri repoussa les draps qui le couvrait afin d’essayer tant bien que mal de se lever, mais ses jambes tremblantes refusaient bien évidemment de le porter et il se retrouva face contre terre, maudissant encore une fois la vie qui lui avait été donné, celle d’un être faible et inutile à lui-même.

Se redressant en prenant appuis sur ses bras fragiles, il sentit alors une main le saisir par l’épaule et le redresser avant de le repousser sur son lit. Il vit alors avec surprise la présence d’un homme qui lui était inconnu, complètement encapuchonné caché dans l’ombre des rideaux autour de son lit… Setsuri se demandait alors si c’était à cet homme qu’il devait sa survie et le fait que sa vie misérable allait encore continuer. Dune voix fébrile, il demanda alors :


-Qui êtes-vous ?
-Je ne suis rien de plus qu’un ninja itinérant on va dire en quête de providence.


Alors que Setsuri s’apprêtait à poser de nouvelles questions, la porte de la chambre s’ouvrit, laissant apparaître sur l’encadrement un homme qui lui était cette fois très bien connu…. Il s’agissait de son père. Celui-ci s’approcha d’un pas déterminé vers le lit de son fils avant de, dans un geste brusque, lui infliger la plus terrible gifle de sa vie. Puis ce fut au tour de sa mère d’entrer, ne disant et faisant quant à elle rien.

-Sais tu ce que tu as fais pauvre imbécile ?
-Mais père… j’en ai assez. Je suis faible, inutile, je ne veux plus d’une telle vie.
-Et tu pensais sérieusement que c’était en te jetant dans les bras de la mort que tout cela allait s’arranger ? Que feras-tu une fois mort ? Rien ? alors qu’en vivant, tu peux toujours te battre et évoluer.
-Mais c’est impossible pour moi…
-Non cela ne l’est pas. Sais-tu combien de temps tu es resté inconscient ?
-Non…
-5 jours ! Et hier soir, ta sœur Hana a prouvé qu’il était possible de lutter contre son destin. Elle est capable figures toi de percer les voiles de l’avenir.
-Donc cesses de larmoyer mon fils, les cordes du destin peuvent aussi te sourire à toi.


Hana ? Sa sœur aînée qui était née aveugle, celle qui était condamnée à vivre dans l’ombre d’elle-même, recluse dans une bulle de protection éternelle qui la condamnait à terme à étouffer sous son propre poids avait finalement réussit à la percer d’elle-même pour ouvrir ses ailes au monde ? Bien qu’il était heureux pour elle, il ressentit alors une forte culpabilité envahir son esprit, et une détresse grandissante face à ses propres actions… Hana avait vaincu le destin que les dieux maudits lui avaient réservés, et lui la seule chose qu’il avait réussit à faire, c’était jouer leur jeu. Bien qu’il s’en voulait profondément, une haine et une colère aussi noire que les enfers germa en lui, ainsi qu’une envie de meurtre, tuer les dieux était la chose qui occupait alors son esprit, les tuer pour les punir de ces choses qu’ils osaient faire… Les punir du fait qu’ils jouaient avec eux comme avec des pantins de bois facilement remplaçable. Alors qu’il était plongé dans es esprits, Setsuri vit son sauveur sortir de l’ombre et partir vers la porte en lâchant :

-Bien, si tout va mieux, veuillez m’excuser mais je dois reprendre mo…..

Sans savoir pourquoi, Setsuri s’écria alors :

-Attendez ! Emmenez-moi avec vous ! Vous êtes un ninja non ? Itinérant qui plus est, vous devez être fort ! Je vous en supplie, prenez moi avec vous et apprenez moi à être fort !
-Es-tu sur de le vouloir ? Sachez que je ne suis pas exactement ce que tu penses être, mais si tu es prêt à plonger des les abysses de ma vie, j’accepte de te prendre pour élève.






Son destin était finalement tout tracé, et le lendemain, se préparant à partir avec le strict minimum d’affaire, il décida de rendre une dernière visite à sa sœur Hana avant d’entamer son long voyage iniatique. Celle-ci était comme à son habitude debout face à la fenêtre de sa chambre, semblant observer un monde qu’elle ne pouvait toutefois voir, brusquement, elle se retourna ayant sentie la présence de son frère. Un maigre sourire était sur ses lèvres.

-Ma sœur, je suis heureux d’apprendre ce qui t’es arrivé… Bien qu’un tel pouvoir me semble impossible, le simple fait que tu aies pu braver ta condition me remplis de joie…
-Ce pouvoir n’est point celui que l’on pense être, mais oui, j’ai enfin réussir comme tu le dis à me sortir des griffes du destin.
-Moi aussi ma sœur, je désire le vaincre. Je pars de cette maison et de ce village pour je ne sais combien de temps, et je jure qu’à mon retour, je serai devenu un homme capable de pourfendre la loi que les dieux nous ont imposés.


C’était sur ses paroles que frère et sœur se quittaient, sans savoir que c’était la dernière fois qu’ils se reverraient.




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Sous l’arc de lumière argenté que formait les milles facettes des pierres stellaires qui jonchaient la robe de velours d’un noir d’encre de cette créature fantasque qu’était la nuit, robe déchirée par la toge flamboyante du soleil qui commençait à dresser sa couronne de feu royal au delà des montagnes à l’horizon, teintant le noir sobre d’une délicate couleur pourpre, puis orangée, puis bleu clair, l’aube qui annonçait dans une vague de douce chaleur, telle un voile de pureté qui vient réveiller les meurtrissures de la nuit, le corps endormit et l’enlever à sa satiété de sommeil et de paix. C’était le moment où le coq glorieux dressait sa crête flamboyante au dessus de son crâne et poussait dans un hurlement tapageur son célèbre cri de guerre, annonçant le lever du jour et de la renaissance de l’esprit.

Mais pour certains, l’aube n’était pas le moment choisit pour les arracher aux doux bras de Morphée, qui dans une étreinte délicate, serrait contre sa poitrine les corps épuisés et meurtris des créatures qui tapissaient cette planète.

En effet, depuis quelques heures déjà, au cœur même d’une lande déserte se tenait un groupe de ninjas. La plupart d’entre eux, sous leurs casques de cheveux graisseux pour certains, ou remplis d’épis pour d’autres, restaient planté là comme des ahuris de première, les yeux vitreux et globuleux, regardant avec une attention déclinante l’un des leurs en plein exercice. En effet ils étaient tous agglutinés en cercle formant un espace définit dans lequel se livrait une joute de poings et de pieds dans un concert de mugissements. Setsuri se trouvait parmi eux, au centre de ce cercle, calme, l’œil vif et l’oreille tendus pour guetter le moindre mouvement ou bruit suspect de la part de son adversaire qui n’était autre que son précepteur. L’homme qui se tenait en face de lui était vêtu de sa coutumière tunique qui fermait sa tête d’un capuchon le plongeant dans la pénombre, rendant difficile d’observer clairement son visage. Setsuri respirait difficilement, comme si l’air lui même semblait le tenailler de l’intérieur. D’une main tremblante, il pressait son flanc droit qui avait subit une légère entaille, et de l’autre il tenait maladroitement un large couteau dentelé dont lame n’était souillée que par la poussière de sable d’un jaune acre qui recouvrait l’ère de combat.

Le déserteur précepteur était quant à lui droit, tenant fermement dans sa main droite un mince kunai duquel du sang gouttait en continu, comme si l’arme elle même pleurait le désarroi qu’elle semait, tâche sanglante et douloureuse pour laquelle sa seule existence se justifiait. Après quelques minutes passées à se fixer droit dans les yeux, Setsuri se rua vers lui dans un mugissement criard, comme si il crachait toute sa rancœur et son ardente et brûlante envie de victoire. D’un mouvement rapide, le maître pivotait légèrement sur la gauche en reculant son pied d’un pas pour laisser la lame du coutelas mordre le vide lui-même. Mais, 2 années avaient déjà passés, et l’entraînement de cet homme semblait porter ses fruits car Setsuri semblait enfin se battre tel un lion, comblant ses lacunes physiques… Se rétablissant rapidement, il se rua de nouveau sur son maître afin de le frapper sur le flanc, ce qui celui-ci avait deviné car il déviait d’un geste sec de son kunai la lame dentelée de son élève… Toutefois, 2 ans ce n’est pas rien, et enchainé par les nombreuses défaites de cet entraînement quotidien, Setsuri avait apprit à ne point refouler ses erreurs et à frapper tel un serpent tentant de mordre le mollet clairvoyant d’un dieu. En effet, se servant de la force du coup de son maître, il parvint à dévier le kunai et à pour la première depuis son départ, entailler la main de son maître qui laissa perler de nombreuses gouttes de sang… Sous la cuisante coupure, la plaie enfla, formant une auréole d’un rouge léger autour du trou béant duquel de minces filaments de chairs s’échappaient.


-Très bien, cela suffit pour aujourd’hui ! Bravo Setsuri !
-Merci maître.
-En 2 ans tu as évolué d’une façon telle que je ne l’imaginais guère possible… Tu es le digne guerrier que j’attendais de voir pousser en toi… Comme moi tu pourras probablement devenir une lame qui déchirera le flanc des dieux en se servant de leurs propres armes !
-Oui maître.
-Suis-moi, je vais te montrer quelque chose, ce qui fait ma fierté…


S’éloignant du groupe d’élèves que ce déserteur formait, tous des enfants destinés à devenir les instruments qui allaient punir les dieux de leur outrecuidance envers le genre humain, cet homme si mystérieux qui s’appelait Jinzo Akufu, déserteur du village de Kiri, un homme talentueux et puissant, un monstre qui avait abattu à lui seul à l’aide sa seule épée 2 anbus oinin de Kiri venus à sa rencontre pour l’éliminer, c’était le genre d’homme qui semblaient tout puissant loin de toute chose, au sommet même de la gloire… mais hanté par des drames qu’il s’interdisait d’aborder, il était en quête de rédemption afin de punir les dieux d’avoir orchestré cette marche sanglante qui avait marqué à jamais son histoire. Toute ceux qui s’étaient mis sous son aile afin d’apprendre sa force étaient tous des êtres hait par les dieux et dont la vie n’était que le drame dont les dieux s’amusaient dans leur monde si supérieur soit-il… Mais ce qu’il ignorait c’est que parmi ses élèves se trouvait un jeune homme qui n’avait pas exactement les mêmes idées que… En effet, depuis que son talent s’était développé à ce point, Setsuri ne visait plus la destruction des dieux seulement, mais voulait leur voler leur place afin d’écrire à tout jamais de sa propre main son destin, il voulait devenir de plus en plus puissant avant de ne plus jamais être considéré comme faible, il voulait devenir un dieu.

Jinzo le conduisit dans un temple qui était leur demeure, temple sombre aux piliers lézardés et menaçant de s’écrouler sous le poids des âges perdus… Passant devant un mur couvert d’une mousse abondante, il tira un des blocs de pierre, révélant un passage secret après que le mur fût poussé par le précepteur… Au fond se dressait un autel avec 4 parchemins accrochés aux murs.


-Vois ces trésors… Ce sont mes trésors ! ceux destinés à nous permettre de trancher la loi divine qui est établie depuis trop longtemps ! Ce sont les 4 Vertue Cardinaux que j’ai dérobé à un ancien clan de Kiri dans ma fuite… Fortitudo, porteur de la flamme de l’achèvement, Temperancia, le manipulateur du vent, Lustitia le créateur de vie et Sapientia le roi des océans….
-Maître ?
-Avec ces pactes, il serait possible d’avoir un pouvoir assez grand j’en suis sur… Du moins avec les 4 réunis, il serait possible de ne serait-ce que faire trembler un tant sois peu les dieux.
-Maître, c’est impossible, comment de simples invocations pourraient …
-Si j’en suis sur…. Je...je le sais….


Bien que Setsuri se demandait comment une simple invocation aurait le pouvoir selon son maître de faire régner un semblant de terreur chez les dieux, il était toutefois intéressé par ce pouvoir, car tout ce lui permettrait alors non pas de les vaincre forcement, mais de s’hérisser au dessus d’eux, de conforter son sentiment de supériorité, était alors le bienvenue.



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Les années, des mots qui définissaient l’inébranlable rivière du temps, permettant aux yeux des hommes et à leur esprit étriqué de pouvoir situer des choses qu’il ne pouvait imaginer, ou qu’il ne pouvait tout simplement pas jauger… C’était comme salir le nom d’une chose majestueuse en lui affichant un nom commun pour la rabaisser au même niveau que les vers qui hissaient leur tête dansante au dessus de l’amas de boue dans lequel ils vivaient afin d’espérer effleurer du bout de leur tête visqueuse les étoiles scintillantes, comme si le simple fin de quantifier l’absolu les rendaient moins insignifiants... Mais c’était un mal pour un bien, car même dans l’édifice divin suprême, les yeux des dieux ne pouvaient quantifier une chose qui leur était égale, c’est pourquoi les lois de l’univers avaient bel et bien besoins de repères… Un repère qui était le symbole d’or et de feu qui brillait en plein milieu d’un océan de néant, de ténèbres et de confusion afin d’éclairer l’ignorance et la terreur des mortels d’un halo d’espoir et de connaissance… Depuis toujours, chaque forme de vie à toujours voulu savoir les limites de toutes choses, car cela permettait à ces êtres de ne point se sentir biaisé dans cet univers qui ne possédait aucune limite.

Les années… 4 années avaient passés, et Setsuri était à présent devenu un jeune homme accompli, excellent dans toute forme d’art du combat. Mais surtout, son arrogance avait atteint le point de non retour. Chaque jour qui passait, sa force devenait de plus en plus considérable à tel point que les oinins envoyés pour tuer Jinzo étaient à chaque fois éliminer sans efforts aucun par Setsuri… Les yeux pleins de rage et de joie, il se tenait toujours au dessus des autres foulant de ses pieds les corps de ses victimes comme si, ils n’étaient que de simples vers. Mais aucun de ceux qui vivaient avec lui n’y avait alors réellement fait attention, jusqu’à ce jour fatidique….
C’était le dernier jour que Setsuri passerait en compagnie de ses compagnons, c’était l’avènement du dieu humain.

Parsemé de nuages d’un noir éclatant, le ciel semblait se prévenir lui-même de la vision d’une ode aussi terrible envers la folie et la destruction, cherchant à se protéger d’un être abject qui était sur le point de naitre dans les effluves sanglantes et incestueuses de la mort de la terreur, de folie, de la mégalomanie. Des nuages noirs, qui semblaient condamner et acclamer en même temps la naissance du démon dont l’âme serait aussi sombre et déchue que la leur, un être dont le cœur rompu à sa propre destiné allait se plonger corps et âmes dans l’océan de feu de la guerre et de la soumission, une guerre qui allait ne semer que la terreur et le chaos sur un chemin de paix condamné à l’oubli. Il s’agissait de l’apparition céleste de l’homme qui allait se dresser en conquérant au dessus du ciel lui-même, le gouvernant de ses ailes d’or et d’onyx tel le démon affamé fonçant vers l’espace infinie pour défier le grand créateur en personne. Il allait devenir le juge du fort et des faibles, celui condamnant de façon implacable les destinées éparpillés sur le monde en resserrant sur eux les griffes désincarnés de sa folie la plus vicieuse et malfaisante. Ces nuages semblaient applaudir, puis, une pluie fine vint marteler le sol sec et aride de la lande perdue, la rendant boueuse et putride… Le ciel semblait pleurer l’homme qu’il perdait, remplacé par le démon divin naissant… Il semblait pleurer de tout son être le drame qui commençait sous yeux fermés, et ceux à venir au nom d’une guerre divine, il pleurait la perte de tout…
Une odeur ferreuse s’élevait aussi de la terre, se mêlant à l’eau cristalline des larmes célestes, le sang, rouge éclatant comme si des rubis flamboyants avaient fondus face à la chaleur torride de la folie et de la mort qui exhalait de ces lieux comme une remonté démoniaque, comme si les abysses de l’enfer venaient de s’ouvrir en ces lieux.les corps tombaient les uns après les autres, fétus de pailles éparpillés et anéantis comme si la flamme de leur vie ne semblait qu’être dérisoire. S’ébrouant à terre dans un clapotis violant, les corps tombaient les uns après les autres, marques et souvenirs éternels du carnage qui se déroulait, laissant leurs fluides corporels se mêler à la terre afin de retourner nager au cœur de la rivière de la vie, se mélangeant de nouveau avec le flux de l’éternité et de l’oubli. Des hurlements ? Peur, souffrance et mort s’entremêlaient en une cacophonie discordante, chant apocalyptique, ode malfaisante à la déchéance la plus terrible qui soit, semblant acclamer dans un triste rebond la folie qui les tranchaient et les amenaient à devoir disparaître dans les confins de leur propre faiblesse.
Setsuri admirait alors avec une joie manifeste son œuvre… Tous étaient morts. Non, il n’en restait qu’un qu’il allait devoir attendre, son propre maître, ainsi il pourrait commencer sa nouvelle vie de dieu conquérant ! Poussant avec un sourire maléfique le mur qui cachait les pactes sacrés de cette odieuse secte, il s’en empara avec délectation, pensant connaître celui avec qui il allait se lier, cachant à jamais les autres afin que nulle personne ne puisse s’aventurer sur le même chemin que le sien avec les mêmes armes afin de le défier.
Puis, alors qu’il sortait de l’étroit couloir, alors qu’un éclair zébrait l’éclair, il était en fin de retour, les yeux emplis d’incompréhension et de colère :


-POURQUOI ?!
-Hihihi… Taisez-vous… A qui pensez vous parler misérable ! Je suis celui qui défiera les dieux et les détrônera ! JE SUIS DIEU !
-Folie…
-Prosternez-vous devant moi et admirez le roi de l’univers !
-Meurs monstre !


Dégainant avec rapidité et dextérité l’immense épée qu’il portait sur son dos, souvenir de Kiri qu’il disait, il se jeta sur son élève qui semblait sans défense, trop absorbé à s’auto congratuler de sa prestance divine. Mais la lame ne fit que trancher le vide, sa cible réapparaissant derrière lui avec un sourire mauvais.

-Tu défis dieu mortel ! Alors meurs !

L’épéiste n’eut qu’à peine le temps de se retourner et de parer sans conviction le coup qui venait le frapper… Il regarda alors avec effroi ce qui l’attaquait… Il ne s’agissait que d’une simple estoc dérobée tantôt à un ninja ennemi qu’il avait du abattre ! Comment pouvait-il parer une épée aussi massive avec une brindille pareille ? Le combat commença… Combien de longues minutes passèrent alors, les deux épées se frappant l’une l’autre dans un concert de crissements stridents, le choc des lames semblant pousser des hurlements terrifiants, comme si ils hurlaient le désespoir de leur propre condition. Puis, ce qui semblait être le dernier échange arriva, les deux guerriers se fixant droit dans les yeux… Le bretteur tenta alors une attaque de dessus se reposant exclusivement sur le poids de son épée et sa portée pour l’emporter, mais c’était sans compter sur la folle intelligence de Setsuri qui réagit instinctivement, frappant la lame de son adversaire de façon à simplement s’appuyer sur elle et la dévier… la fine lame venant alors se ficher entre les deux yeux… un craquement, et la lame éclata en son milieu, le corps sans vie du précepteur s’écroulant mort, face contre terre.

-Adieu, épéiste de Kiri….

Oui, il savait, ayant soutiré des informations crapuleusement aux oinins venus assassiner Jinzo…. Se penchant pour voler à son maître mort son épée sacrée, il vit alors un mince bout de papier que son défunt adversaire gardait dans une de ses poches… Curieux de nature, Setsuri ramassa le papier et lut alors avec une surprise froide et douloureuse :

« Informations : Hana Hazu décédée, cause : suicide, Ciel Hazu, décedée, cause ; inconnue. »

Cet homme était allé quérir des informations sur sa famille… Bonne chose que cela était, il n’avait plus de raisons de retourner à Suna. Attachant l’immense lame dans son dos, une des 7 légendaires épées de Kiri, Setsuri n’avait plus qu’une chose en tête, retrouver sa sœur, Ciel, car au fond de lui, il sentait quelque chose qui lui disait qu'elle n'était pas morte, comment cette soeur si obnubilée par la quête de l'immortalité et de la jeunesse éternelle pouvait mourir.... et asseoir sa domination sur les vers mortels de ce monde.
Cette quête durera 3 ans...




Mais qui es-tu ?
~



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Dernière édition par Setsuri Hazu le Lun 16 Aoû - 16:17, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Vertue Cardinal, Setsuri   Vertue Cardinal, Setsuri EmptyLun 16 Aoû - 2:40

Présentation terminée =)
Si ce n'est pas assez pour rang 4 et l'épée de Kiri, je suis prêt à éditer et rallonger ^^
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Ciel Hazu

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MessageSujet: Re: Vertue Cardinal, Setsuri   Vertue Cardinal, Setsuri EmptyLun 16 Aoû - 15:54

Ben personnellement, je ne vois aucun problème à te donner ma voix =O
Le tout est très bien écrit, niveau quantité, c'est parfaitement développé <3
Donc tu as ma voix pour le rang 4 et l'épée ♥
(ah simple petit truc, Ciel n'a pas été déclarée disparue mais décédée, par ses soins xD)
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MessageSujet: Re: Vertue Cardinal, Setsuri   Vertue Cardinal, Setsuri EmptyLun 16 Aoû - 17:56

It's done grande soeur =)
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MessageSujet: Re: Vertue Cardinal, Setsuri   Vertue Cardinal, Setsuri EmptyLun 16 Aoû - 19:04

Je vois pas pourquoi je te refuserais ma voix, donc tu l'as Smile Bon Rp sur le forum.
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MessageSujet: Re: Vertue Cardinal, Setsuri   Vertue Cardinal, Setsuri EmptyLun 16 Aoû - 20:18

Mici *_*
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MessageSujet: Re: Vertue Cardinal, Setsuri   Vertue Cardinal, Setsuri EmptyLun 16 Aoû - 22:13

Bien, je te donne l'ultime voix manquante. Toutefois, je ne peux donc pas te mettre la couleur, il faudra patienter légèrement !
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MessageSujet: Re: Vertue Cardinal, Setsuri   Vertue Cardinal, Setsuri Empty

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